Sophie rêve de travailler un jour en tant qu’administratrice système. Cet apprentissage n’étant pas reconnu, elle souhaite se qualifier pour ce métier en suivant une formation d’électronicienne de systèmes informatiques. Durant sa première semaine de formation, elle apprend le b.a.-ba des composants du réseau.
En fait, lorsqu’elle résume ce qu’elle a appris pour son premier rapport hebdomadaire, Sophie se dit que ce n’est pas si compliqué que ça ! Pour commencer, distinction est faite entre composants de réseau actifs et passifs. Alors que les premiers regroupent tout ce qui fonctionne sans alimentation électrique, par exemple les lignes, les câbles patch, les boîtes de jonction, les fiches ou les prises, les seconds traitent ou amplifient activement les signaux à l’aide du courant électrique. Il s’agit entre autres de switches, de routeurs ou encore de bridges.
Sophie note dans son cahier de bord « Les lignes et les câbles envoient des signaux dans le réseau, dans un sens et dans l’autre », avant de continuer : « Les composants les plus importants sont toutefois les switches et les routeurs qui se ressemblent malgré leurs tâches différentes. Les switches sont la pièce maîtresse d’un réseau et permettent aux ordinateurs, aux imprimantes et aux serveurs de partager des informations et donc de communiquer entre eux, quel que soit leur emplacement. Les routeurs quant à eux, relient plusieurs switches ensemble et créent un réseau plus grand, ce qui permet à l’entreprise de communiquer avec le monde extérieur. Un tel réseau peut se situer sur un seul site ou être réparti sur plusieurs sites. »
IT und OT
L’entreprise dans laquelle Sophie suit sa formation est un fournisseur de l’industrie automobile. Elle entretient un grand parc de machines. En effectuant la visite de celui-ci, le formateur a expliqué qu’il existe différents switches. Il y a tout d’abord les switches qui relient les appareils au niveau du bureau et qui sont donc traditionnellement attribués aux technologies de l’information (TI). Ceux-ci sont plus performants et plus chers que ceux conçus pour le parc de machines. Les appareils qui assurent la circulation des données entre les différentes machines ou également entre différents éléments de machine font partie de la technologie opérationnelle (TO). Lorsque ces deux mondes s’imbriquent l’un dans l’autre, par exemple pour les modèles d’entreprise axés sur les données, on parle également de convergence TI-TO.
Les switches administrables ou non
Les switches utilisés tant au niveau des bureaux que de la production sont classés administrables ou non administrables. Sophie se souvient des paroles de son formateur : « Les switches non administrables sont fonctionnels dès leur raccordement et n’ont pas besoin d’être configurés ». « C’est comme pour une ampoule. Elle brille dès qu’elle est vissée dans la douille. » Ces switches sont utilisés principalement dans les réseaux domestiques et partout où d’autres raccordements sont nécessaires.
Les switches administrables sont plus complexes à utiliser, car ils doivent dans un premier temps être configurés. Cela permet toutefois de mieux protéger le réseau et d’améliorer la qualité du service pour son utilisateur. Dans une telle configuration, Sophie a noté que des adresses MAC par exemple, peuvent être attribuées à un port. Chaque composant réseau dans le monde dispose d’une telle adresse MAC, et comme celle-ci est unique, il est possible de déterminer clairement quel composant est autorisé à accéder au réseau. Cela permet d’accroître la sécurité informatique.
Ce que les switches devraient être capables de faire
Pendant la visite de la production, Sophie aurait volontiers ouvert la porte d’une armoire électrique et regardé un switch. Cela n’étant pas compatible avec la sécurité de l’entreprise, ce souhait lui a été refusé. Mais en tant que fille d’un ingénieur en mécanique, elle a de la chance. Lorsqu’elle en parle à son père, celui-ci lui apporte le lendemain soir le catalogue « Infrastructure de réseau - Switches industriels et composants Ethernet » de Wago.
Elle y trouve non seulement beaucoup d’informations sur les switches non administrables, les lean-managed-switches, les switches administrables et les versions destinées à Profinet, mais aussi sur les exigences à leur égard. Elle lit attentivement les informations relatives à une plage de températures plus étendue, allant de -40 à 70 °C, à des LED de couleurs qui indiquent l’état et qui facilitent le diagnostic, aux vitesses de flux des données qui sont de l’ordre du gigabit, elle parcourt ce qui a trait à la mise en place des VLAN basés sur MAC, aux priorisations et limites du flux de données et aux différentes fonctions qui permettent de maîtriser le volume de données.
Avec intérêt, l’étudiante lit les fonctions avancées que Wago a imaginées pour ses fully-managed-switches. Dans le domaine de la sécurité, ils disposent par exemple d’une liste de contrôle d’accès étendue jusqu’à 1000 entrées, du snooping DHCP ainsi que du VLAN Q-in-Q. Comme le sujet l’intéresse vivement, elle décide le soir même de télécharger d’Internet l'article « Switches pour des infrastructures réseau au top », y compris une introduction à la sécurité informatique pour les entreprises de production.